Les différentes sources de financement sont constituées par :
- la participation financière des familles,
- les contributions financières,
- les subventions diverses,
- le budget de l’établissement.
Par ailleurs, en fonction de la situation sociale des familles, ces dernières peuvent solliciter des aides
individuelles du fonds social auprès de l’assistant(e) de service social.
La circulaire n° 2011-117 du 3-8-2011, intitulée Sorties et voyages scolaires au collège et au lycée, Modalités
d’organisation, régissant les voyages et sorties scolaires stipule que :
- « La participation financière des familles ne peut être demandée que dans le cas des sorties scolaires
facultatives et que son montant doit être raisonnable. Il convient d’accorder une importance
particulière au respect de ce principe. »
- « En effet, l’article L. 551-1 du code de l’Éducation dispose que « les établissements scolaires veillent,
dans l’organisation des activités à caractère facultatif, à ce que les ressources des familles ne
constituent pas un facteur discriminant entre les élèves ».
- « La décision d’autoriser la sortie ou le projet de voyage scolaire relève, dans tous les cas, de la
compétence du chef d’établissement. À cette fin, il dispose de tout pouvoir d’appréciation sur l’intérêt
pédagogique et sur les conditions matérielles de mise en œuvre du projet. »
Aucun voyage ou sortie scolaire dont le tarif aurait un caractère discriminant socialement ne sera autorisé.
En conséquence :
Le Conseil d’Administration fixe chaque année le plafond maximal de la participation des familles. Pour
l’année scolaire 2018-2019, il s’élève à 100 € par 24 heures pour un voyage d’une durée de 5 jours et à 90 €
pour un voyage d’une durée supérieure à 5 jours. Ces seuils sont un maximum, l’objectif raisonnable étant un
seuil de 50 Euros maximum par jour. Le Conseil d’Administration garde toute liberté d’appréciation du coût du
voyage en fonction de sa destination, dans le respect de ces seuils.
Tout projet prévoyant une part des familles supérieure à ce plafond ne pourra être soumis au vote du Conseil
d’Administration.
A partir d’un coût à la journée de 50 Euros, il conviendra de plus d’envisager si possible des modalités de
financement préalables qui permettent l’application d’un tarif raisonnable, en mettant en place des actions de
financement (projets éducatifs, engagement des élèves) qui impliquent tous les élèves à égalité dans la
construction de leur participation, ceci dans un but pédagogique et d’équité. Le montant de cette part est fixé
à au moins 20 % du budget total du voyage. Les projets devront être gérés par l’une des associations présentes
dans l’Etablissement en ce qui concerne la partie financière.
De manière générale, il convient de rechercher le coût le plus réduit pour les familles.
Tous les élèves doivent avoir le libre choix de participer, quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle des
familles et sans que le coût puisse constituer une entrave ou un critère de décision incompatibles avec les
règles de l’équité républicaine qui président aux missions de l’Education Nationale.
Les annonces de dons par les institutionnels (par exemple : amicale des anciens élèves, entreprises,
associations diverses, etc.) devront être formalisées par le biais d’un document spécifique, à l’attention des
professeurs chargés d’un projet de voyage (document joint au dossier voyage remis à l’enseignant
organisateur).
Le Conseil d’administration autorise le Chef d’établissement à accepter tout don du fait d’une entreprise ou
d’une association pour participation à une sortie ou voyage scolaire sous la double condition suivante :
- Le don n’est acquis que si le voyage se réalise.
- Le don n’est acquis que s’il est affecté au seul financement d’une sortie ou voyage scolaire
régulièrement approuvé.
Le terme « entreprise » désigne aussi bien les sociétés privées que les entreprises ou exploitants publics. Sont
également visées les associations et les fondations constituées par des entreprises.
Par application du principe de neutralité du service public de l’éducation nationale, rappelé notamment par
l’article L.511-2 du code de l’éducation, le don doit correspondre à une action de mécénat désintéressée et il
ne peut s’accompagner ou être subordonné à la mise en œuvre d’une action commerciale (publicité,
démarchage…).